- - Vous racontez à un ami ou une amie, pourtant éloigné de l'université des choses concernant votre vie personnelle, par exemple : vous jouez d'un instrument de musique, vous avez fait du chant classique, etc...
- Une ou deux semaines plus tard, alors qu'il n'en a jamais été question auparavant, un étudiant dit devant vous : "Tiens, un tel joue de la guitare (il s'agit d'un candidat de votre formation), il va bientôt faire un disque (En réalité, Untel n'a jamais joué de guitare), mais on vous dit cela pour vous faire regretter d'avoir abandonné la musique pour vous consacrer à l'agrégation.
- - On apprend que vous avez fait du chant classique :
- Une ou deux semaines plus tard un nouveau candidat dont on n'a jamais entendu parler arrive dans la formation. Un professeur qui a fait du chant classique dans sa jeunesse déclare :"Oh! Un tel a vraiment une jolie voix. Si vous l'entendiez chanter! Une voix de haute-contre! C'est très rare !" Ceci pour vous faire regretter d'avoir abandonné le chant pour vous consacrer à votre agrégation et à vos élèves.
- - On vous a entendu fredonner avec votre belle voix dans un coin :
- Une semaine plus tard, l'une des étudiantes déclare : "Moi, je chante du rock, et mon copain joue de la guitare et on va bientôt faire un disque !". Puis, l'étudiante en question se met à chanter (mal) la chanson de Lara devant la porte de la directrice de l'UFR (peut-être essayant de faire croire que c'est vous...).
- - Vous tentez d'expliquer à vos Kommilitonen qu'à l'époque de la guerre de 30 ans, il y avait de très belles chansons, telles que :"Ach, bittrer Winter", "Es ist ein Schnitter...", "Es geht eine dunkle Wolk' herein" et vous commencez à les fredonner. En fait, vous étiez juste avant à travailler votre linguistique, cours auquel ces personnes-là ne vont pas, mais elles s'attardent quand même dans la salle où vous aller avoir cours en discutant à voix très haute de la guerre de 30 ans précisément. Au lieu de vous remercier pour votre indication, on vous assène un "Tais-toi, tu nous gènes..."
- - Vous êtes dans un cours où tout le monde parle en même temps pour donner une réponse au professeur et ceci depuis 5 bonnes minutes. Vous tentez, dans le brouhaha de dire votre avis, et le professeur vous fait remarquer que vous n'avez pas à bavarder ici, alors que vous êtes assis tout seul et ceci se reproduit plusieurs fois, si bien qu'ensuite, vous n'osez plus participer. Car vous ne voulez pas vous sentir blessé en essayant de participer.
- - Certains de vos camarades de formation ne rendent jamais de devoirs : aucun reproche, on ne les leur réclame jamais. Vous, vous avez le courage (ou plus simplement l'envie) de faire votre devoir, mais vous le rendez en retard; on vous fait un discours de 5 minutes avec une grosse voix pour vous faire comprendre que l'on ne peut plus le corriger, et que ce n'est pas la peine de le rendre. Et vous savez que vous avez travaillé "pour rien".
- - Personne ne se propose pour faire une explication de texte. Vous allez voir le professeur à la fin de l'heure et vous proposez pour faire l'explication de textes. Le professeur est d'accord et vous condidère presque comme son sauveur. La veille de l'explication de texte avant un autre cours, vous êtes assis derrière un camarade de formation et soudain, vous l'entendez dire :"Tiens, demain, c'est moi qui fait l'explication de civilisation". Inquiète de savoir qu'il fait une explication à la même heure que vous, vous lui demandez sur quel texte. Il a le même texte que vous. Vous lui dites : "Mais je ne savais pas que quelqu'un avait cette eplication. Je l'ai préparé aussi, car j'ai été voir le professeur (une dame) à la fin de l'heure et elle me l'avait donnée. L'autre candidat vous dit " Ah! Je ne le savais pas, car je lui ai proposé hier de la faire et le professeur m'a dit que personne ne faisait cette explication". Vous lui répondez donc : "Je l'ai eue avant toi, donc c'est à moi de le faire". Il vous répond "Ah! Non! J'ai préparé, c'est à moi de le faire!". Le soir , vous faites tant bien que mal vos avant dernier fignolages, mais le coeur n'y est plus. Le lendemain midi, vous cherchez vos derniers petits détails dans la bibliohtèque, et vous allez voir l'autre canddiat en lui epliquant que vous souhaitez faire cette exposé que vous avez au avant lui (on aurait pu aussi le faire en équipe). Lui maintient ses positions, il vous dit : Si je fais l'exposé, c'est ce que je suis professeur (du privé), mais tu n'es que Titulaire en Zone de Remplacement" (du public). Sur ce vous quittez la Bibliothèque en pleurs, vous allez sangloter dans les toilettes et pas de chance, le professeur concerné doit être dans les toilettes d'à coté ou au lavabo. Elle vous entend sangloter et vous enjoint : " Sortez de là. Qu'est-ce que vous avez ?". Vous lui expliquez que vous avez préparé un exposé pour elle et qu'elle 'la donné il y a deux jours à un autre candidat qui lui veut absolument le faire et ne veut pas démordre de ses positions. Elle vous répond: "Il fallait m'en parler avant, on aurait arrangé cela". Ceci dit arrivés dans la salle l'autre candidat fait son exposé sans demander si l'autre candidate ne devrait pas plutôt reprendre son tour. Deux jours plus tard, le professeur vous rencontre dans un couloir et vous crie :"Sortez d'ici, vous n'avez plus rien à faire dans cette université", vous vous demandez ce qu'il lui prend, s'il ne vous a pas confondue avec quelqu'un d'autre. Le professeur qui court plus vite que vous, vous poursuit en courant sur le parvis de l'université, sur une passerelle qui appartient à la ville, avant de ne vous lâcher les semelles que près de l'entrée de métro. La semaine suivante, vous revenez, vous assistez à une dizaine de cours et soudain le professeur réapparaît devant vous en hurlant devant tous vos camarades d'études :"Vous n'avez plus rien à faire ici". Vous demandez par mail à un autre professeur d'intercéder pour vous et vous êtes repris après les vacances de Noël, si bien que dans cette histoire, vous n'avez perdu qu'une journée de cours. Plus celles que vous perdez à nouveau parce que vous êtes en suppléance. Mais vous avez passé de très mauvaises vacances de Noël. Stupéfaction : Fin mars, vous apprenez que vous êtes la seule admissible de la formation (de ceux qui l'ont réellement suivie) pour le public. Comme quoi, il ne faut jamais se laisser abattre (C'est un blog de conseils, mais cette histoire s'est réellement passée). Plus étonnant est cette histoire quand vous vous souvenez que un an auparavant, ce professeur-là vous appréciait beaucoup.
- - Un professeur fume dans la partie du couloir où c'est autorisé. Vous n'avez jamais fumé une cigarette de votre vie, et en vous parlant, il vous envoie copieusement sa fumée en pleine figure.
- Vous recevez la semaine suivante chez vous, un mot comme quoi on ne veut plus de vous à l'université, à cause de vos activités. Avant de penser qu'il peut s'agir du fait que le sujet de la colle sur la politique etérieure de Guillaume II que vous avez passé un an auparavant qui n'a pas plu à la directrice de l'UFR, défenseur des droits de l'homme -ce que vous êtes aussi-, comme le professeur qui fumait dans le couloir est un peu ronde comme vous, vous vous dites en recevant la lettre que des surveillants l'ont peut-être confondue avec vous et on cru que c'était vous qui fumiez, alors que vous n'avez jamais fumé une cigarette de votre vie, et que vous ne buvez jamais de boissons alcoolisées suite à une promesse que vous vous êtes faite mutuellement vous et votre époux il y a plus de 30 ans.
- - Conclusion : Evitez de vous faire remarquer. J'ai déjà vu sur les trois années où j'ai fréquenté l'université récemment, deux candidates réussir l'agrégation à une bonne place sans s'être faite remarquer ni en bien, ni en mal (Car on peut se faire remarquer en mal en faisant un mauvais exposé ou en rendant une mauvaise dissertation).... Ceci dit, si vous suivez ce conseil, il n'y aura plus de participation dans les cours.
- Mais pour ne pas me faire remarquer en bien, en montrant mes capacités, il faudrait que je fréquente une autre université que celle que j'ai fréquentée ces dernières années.
- -Si je vous dis de rester discret sur vos capacités, c'est que parmi les autres candidats et éventuellement même des professeurs, il y en aura toujours qui prendront ombrage de vos capacités et vous mettront beaucoup de bâtons dans les roues pour vous empêcher de devenir PRAG (professeur agrégé nommé à l'université) et d'accéder au plus haut niveau et de les concurrencer.
- dominique/dominika
Mittwoch, Mai 24, 2006
Se méfier.
Un autre harcèlement universitaire consiste en ceci :
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